Il existe deux sortes d’épreuves majeures relatives aux courses de chevaux : les courses de galop et les courses de trot.
Les courses de galop
Sommaire
Les courses de galop sont des courses les plus rapides du cheval où l’allure de celui-ci est basculante, sautée, dissymétrique, à trois temps et un temps de suspension. On distingue le postérieur gauche, le diagonal gauche, l’antérieur droit et la suspension.
On retient deux types de courses de galop : les courses de plat et les courses d’obstacles.
Les courses de plat
Ce sont des courses de galop, dont le parcours ne présente aucun obstacle. Les distances de ce type de course varient entre 800 et 4000 mètres, avec une distance classique de 2400 mètres.
Les courses d’obstacles
Ce sont des courses de galop dont le parcours dispose des obstacles. Les distances de ce type de course varient entre 2800m et 6500m. Les courses d’obstacles se subdivisent en 3 sous-types : les courses de haies (mêmes obstacles sur le parcours), le steeple chase (minimum 4 divers genres d’obstacles), le cross (obstacles naturels)
Les courses de trot
Ce sont des courses à allure symétrique de deux temps identiques. L’appui au sol de l’antérieur gauche et du postérieur droit du cheval est effectué en même temps, suivi de celui de l’antérieur droit et du postérieur gauche. Le processus poursuit ainsi son cours.
On retient deux types de courses de trot : les courses montées et les attelées.
Parmi les meilleurs sites de turf où vous pourrez parier sur les courses de trot notamment, nous pouvons citer :
Les courses au trot monté
Ce sont des courses pour lesquelles le jockey est monté au dos du cheval. Les distances varient pour ce genre de courses varient entre 1800 mètres et 3000 mètres.
Les courses au trot attelé
Ce sont des courses pour lesquels le conducteur est sur un sulky rattaché au cheval. Les distances pour ce genre de courses varient entre 2100 mètres et 2800 mètres.
Le trot n’est pas pratiqué partout dans le monde. Il n’est pas apprécié en Angleterre et est de moins en moins exercé en Amérique du Sud. Mais il n’est pas moins populaire puisqu’il est très pratiqué aux Etats Unis en URSS et en Europe, la France incluse. Cette dernière pratique l’élevage, mais aussi l’exportation. Chaque année, on recense un nombre croissant de courses et d’hippodromes.
Les réglementations relatives aux courses de trot ont été l’œuvre d’Ephrem Houël, un ex-officier des haras. La première course a eu lieu en 1836 à Cherbourg, avec grand succès. Dès lors, l’élevage a pris de l’ampleur et des mesures sont perpétuellement prises pour perfectionner la race.
En course au trot, il y a une technique pour optimiser la vitesse du cheval sans qu’il ne prenne le galop. C’est une manœuvre qui nécessite un entrainement singulier. Dans l’univers de ce type de course, il existe diverses sortes de propriétaires, d’écuries, d’éleveur de jockey ou driver, qui particularisent le sous-secteur et lui apportent son originalité.
Le trotteur dispose de certaines aptitudes qui le prédestinent au trot monté ou attelé, sachant toutefois que le trot monté n’est exercé qu’en France.
L’entrainement du trotteur débute en Septembre. Dès lors, on dit qu’il est « mis au rond » aux deux mains. Ensuite, il est bridé, sanglé, harnaché, et ferré. Il pratique des longues guides qui lui permettront d’être plus équilibré et d’avoir la sensibilité de la bouche adéquate. L’objectif ici est d’améliorer le mécanisme de trot, en repoussant au mieux les limites de l’accélération. C’est une allure à laquelle n’étaient pas habitués les animaux près du sang.
Chez les américains, les trotteurs sont conduits vers les limites de la battue jusqu’à l’amble. Cette technique parait plus équilibrée que le trot à quatre temps, encore appelé le traquenard.
La période froide (l’hiver) est l’idéale pour perfectionner les résultats obtenus. On pratique des longues balades au trot, sans aucune tentative d’aller au galop. Durant le printemps, c’est le moment d’exercer le fruit de ses entrainements en essayant de maintenir un rythme régulier du trot, d’essayer d’être rapide et cadencé, tout en maintenant un bon équilibre. Parlant de l’équilibre, elle peut aisément être perturbé par la parure du pied à gauche ou à droite, ou encore par le poids des fers situés devant ou à l’arrière.
Comme pour le galop, l’entrainement du poulain se fait en compagnie de ses ainés, et l’entraineur fait les premiers pas sur de petits « bouts vite ». Le poids maximum pour le trot monté est 55kg pour les 2 ans tandis que pour les 5 ans, il est de 67kg. On procède par des « rendements de distances » des meilleurs aux faibles pour effectuer une parité des chances en fonction des gains empochés.
Au trot, comme au galop, certains principes sont de mises. On doit faire preuve de patience, progresser au fur et à mesure, prendre le temps de récupérer avec le dur labeur et surtout, s’entrainer sur des distances ayant 1000 mètres au maximum. Les distances de l’entrainement sont plus réduites que celle de la course officielle.
Certaines expériences ont meublé la progression de la race du demi-sang français, en l’occurrence celle normande. Ces manœuvres sont à l’actif de l’administration des Haras et de certains éleveurs privés, dont Olry-Roederer et Lallouet.
Des croisements ont été effectués avec des pur-sang, demi-sang anglais (hunter), et les trotteur Norfolk importés avec des juments locales. Parmi les plus grands reproducteurs, il y a le Young Ratler (Anglais) né en 1811, Conquérant, Normand et Lavater. Young Rattler est né d’un étalon pur-sang et d’une jument demi-sang. Fuschia, né en 1883 est le petit-fils issus des mâles de Young Rattler, le plus puissant de par ses performances sur les pistes, mais aussi par sa fécondité au haras.
Pour former la race trotteuse française, l’on a eu recours à du sang américain et russe par le biais de Sam Williams et du trotteur Orlov. Néanmoins, on retient à l’heure actuelle qu’environ 2/3 des trotteurs français proviennent de la descendance de Fuschia.
Pour les courses de trot, le jockey est assis dans le sulky rattaché au cheval. Le cheval trotte avec ses concurrents et fait en sorte de gagner la course, sans toutefois passer à la vitesse du galop. Pour une course de trot, les chevaux qui galopent sont automatiquement disqualifiés.
Le départ d’une course de trot peut se faire par l’autostart ou en mode volté.
L’autostart est une voiture ayant deux barrières derrière à gauche et à droite, sur lesquelles se placent les chevaux selon leurs numéros. Les chevaux ayant les numéros de 1 à 9 sont placés en première ligne et les restants sur la seconde ligne. Sur la première ligne, le cheval n°1 est à la corde, avec l’avantage d’avoir la distance la plus courte à parcourir. Cependant, il y a possibilité qu’il se retrouve enfermé par les autres chevaux. Le N°9 est à l’extérieur. Sur la deuxième ligne, c’est plutôt le N° 18 qui se retrouve à l’extérieur, en plus d’être en seconde ligne. Il est donc difficile au parieur de miser sur lui, à moins qu’il fasse une performance vraiment remarquable. L’autostart démarre doucement devant les chevaux puis accélère pour leur faire de place et lancer le départ.
Le départ volté se déroule souvent en France. Ici, les chevaux prennent départ sur une piste perpendiculaire à la piste de course, puis font un ¼ de tour afin de rejoindre la piste principale. Il n’y a aucune place octroyée à chaque participant à l’avance. Le top départ est donné par des commissaires, soutenus par des faisceaux lasers. En cas de coupure prématurée du faisceau laser, un faux-départ est signalé. Le cheval en faute devra alors prendre départ derrière un autre, sinon il sera disqualifié. Cette règle a été instaurée depuis printemps 2008.
Les plus grandes courses de trot attelé sont catégorisées en Groupe I. Parmi elles, il y a le Prix d’Amérique qui se déroule en France, l’Elitloppet qui se déroule en Suède et l’Hambletonian qui a lieu aux Etats Unis, les plus connues au monde.
La seconde catégorie des courses de grande envergure est celle du Groupe II, à l’instar du Prix de Washington. Viennent enfin les courses de Groupe II, comme le Prix de Genève. Plusieurs autres courses sont enregistrées, mais ne sont pas aussi influentes au point d’être classifiées parmi les courses de groupe. Néanmoins des mises à jour sont effectuées chaque année afin de monter certaines courses dans une catégorie et de faire redescendre d’autres d’une certaine échelle.
Il n’est pas courant de voir des courses de trot monté. Seules certaines se déroulent en France et en Belgique. Le trot monté est une course au cours de laquelle les drivers sont assis sur les chevaux en compétition. Deux types de montées sont remarqués : la montée traditionnelle et la montée en avant où le driver se rapproche bien de la tête de l’animal. La finalité d’une course de trot monté est de finir premier à l’arrivée, sans toutefois dépasser l’allure de trot. Le cheval qui passe à vive allure (galop) est systématiquement disqualifié. La compétition majeure du trot monté est le Prix du Cornulier.
Les courses de galop
Encore appelé course de plat, la course de galop semble facile à appréhender. Elle consiste à prendre l’allure de galop et finir premier à l’issue de la course. Les distances varient de 900m à 4000m selon l’épreuve et les chevaux en compétition. Le 900m est souvent prévu pour les chevaux ayant deux ans. Le 4000m est la distance la plus longue. On la retrouve lors de certaines courses, comme celle de Cadran qui se déroule sur l’hippodrome de Longchamp à Paris. Cependant, les distances habituelles varient de 1600m à 2400m, avec pour référence le mile anglais, l’équivalent de 1609 mètres.
Le départ des courses de galop se fait dans les stalles. Ces dernières sont des boites en métal dans lesquelles sont positionnés les chevaux. Les stalles s’ouvrent au top départ puis se renferment après.
Avant de parier, sur un cheval, vous devez faire attention à la corde. Le positionnement de chaque cheval est important dans le résultat d’arrivée de la course. Les numéros sont attribués par tirage au sort, et chaque cheval rentre dans la stalle selon le sien. Le cheval N°1 est à la corde tandis que le 18 est très à l’extérieur. Le 18 est donc désavantagé par rapport aux autres, puisqu’il fera une plus longue distance pour virer. C’est un détail à analyser avant un pari.
La plus populaire des courses de plat est le Prix de l’Arc de Triomphe. Il y en a d’autres qui sont connues, surtout en Irlande, Allemagne, Angleterre, Italie, aux Etats-Unis, au Japon, à Dubaï et Hong-Kong.
En dehors des courses de groupe I, II et III, il y a les Listed-Race, les handicaps, les prix de série et les courses à réclamer. La hiérarchie est quasiment pareille aux USA, mais souvent l’on préfère le terme Grade à Groupe.
Les courses d’obstacles
Les courses d’obstacles, haies et steeple, qui sont courues par des pur-sang. Les haies et steeple sont réservés aux très bons sauteurs. Mais du côté de l’élevage, on n’insiste pas vraiment sur la pureté de la race, puisqu’il y a plusieurs hongres parmi eux. Mais cela n’altère pas l’engouement pour les compétitions, puisqu’il n’est pas rare de constater d’importantes allocations dédiées, parfois mieux que les autres classiques du plat.
Vous pouvez néanmoins faire des options ou des reconversions assez importantes. Les modes d’entrainement des courses d’obstacles ne diffèrent pas du plat au début. Ensuite, il sera question pour le cheval d’apprendre à effectuer des passages aux pas, à faire des trots de troncs d’arbres et des haies verticales ayant environ 0,40 mètre. Le cheval est orienté vers les haies, s’il s’avère disposer d’une bonne qualité de vitesse. Mais s’il est plutôt bon sauteur, il sera redirigé vers le steeple. Pour cette épreuve, les obstacles sont plus diversifiés.
Le saut pour les épreuves de haies ayant au moins 2500 mètres de distance et 8 haies, se fait en pleine vitesse. Mais pour ce qui est du steeple, le cheval aura besoin d’être non seulement rapide, mais aussi puissant. Les courses de steeple s’effectuent sur des distances d’au moins 3000m avec 8 obstacles non uniformes.
Contenu vérifié le 01/11/2018 par Romain Marrot, Conseiller indépendant en poker et paris sportifs
0 commentaire