Les cotes du Quinté indiquent les enjeux gagnants sur la course du Quinté, plus clairement la manière dont les joueuross ont misé sur les chevaux, en Simple Gagnant. Le cheval qui affiche la plus petite cote du Quinté a, théoriquement, une probabilité plus élevée de gagner la course puisque c’est le cheval sur lequel les joueuross ont le plus parié. Cependant lorsqu’il est question de cote, comprenez bien qu’il y en a un bon nombre :
- Les cotes probables du Quinté : il s’agit des estimations statuées par la Presse, souvent la veille de la compétition. Paris-Turf est certainement le premier journal à avoir fait la communication sur cette notion de « cote probable ».
- Les premières cotes du Quinté : il s’agit des cotes relevées en matinée, le jour de la course du Quinté.
- Les cotes du Quinté en temps réel : il s’agit des cotes actuelles, fournies en direct live par les bookmakers. Par définition, elles évoluent constamment, à chaque fois qu’un euroso est parié.
- Les cotes finales du Quinté : également dénommées dernières cotes. Ce sont des cotes fixes et définitives. On ne les connaît qu’à l’arrivée de la course du Quinté.
Le tableau ci-dessous fournit les premières cotes, les cotes en temps réel, et ensuite es cotes finales, pour le PMU, PMU.fr et pour Zeturf.
Les cotes pour PMU et ZeTurf du quinté du jour
Sommaire
Les cotes du quinté des deux bookmakers majeuross (PMU et ZeTurf) sont peuvent être gratuitement consultées en temps réel dans le tableau ci-après. Elles sont actualisées toutes les heuroses à compter de 10h le matin de la course, puis toutes les minutes à compter de 10 minutes avant le départ. Pour actualiser l’affichage et procéder à un affichage en direct live des dernières cotes du quinté, vous n’avez simplement qu’à rafraîchir votre page en la rechargeant à partir de votre navigateuros.
Savoir faire la lecture des cotes au PMU
Une cote correspond à un estimateuros du rapport (montant gagné / montant misé).
Ainsi, un cheval qui affiche une cote de 3 veut dire que pour 1 EURO de parié, vous allez remporter 3 EUROS, soit 2 EUROS de profit après déduction de votre pari initial, si vous faite le jeu en Simple Gagnant.
En ce qui concerne les autres jeux, les bookmakers indiquent les cotes ou rapports éventuels, qui vous informent aussi sur le gain envisageable. Les rapports du quinté sont accessibles un certain nombre de minutes seulement après l’arrivée du quinté.
- Un cheval affichant une cote élevée, est un cheval spéculatif : vous vous frottez à d’énormes gains, cependant la probabilité est faible.
- Un cheval affichant une cote basse, est un cheval de base : vous risquez de remporter peu, cependant c’est quasi certain.
Evolution des cotes
Pour faire l’analyse rapide de la manière de parier des joueurs et des modifications qu’ils apportent à leurs euros mises au quinté, il est intéressant de faire une observation de l’évolution des cotes dans le temps. Une hausse ou une baisse de cote sur un cheval, peut être considérée comme un indicateur de confiance ou de méfiance venant des joueurs. Nous allons voir par la suite de quelle manière faire usage de ces signaux.
Exemples de cotes pour les courses hippiques
Dénominateur de 1
Une cote de 1/1 pour un cheval veut dire que pour un pari de 10 euros, misés sur un cheval, sa victoire va vous rapporter 10 euros + votre pari (soit 10+10 = 20 euros) alors que sa défaite va vous faire perdre 10 euros
Cela est pareillement applicable pour une cote de 5/1. Si vous pariez 10 euros dessus, vous allez gagner 5 fois votre pari + votre pari initial, soit (5×10) + 10 = 60 euros. En cas de défaite sur une cote pareille, vous perdez tout juste votre mise.
Dénominateur de 2
Pour un Dénominateur de 2, en cas de victoire, vous devez faire l’addition des deux chiffres, et les multiplier par la moitié de votre pari. Par exemple, pour une cote de 7/2 pour laquelle vous avez parié 10 euros, cela correspond à : 7+2 = 9 x (10/2) = 45 euros de gain.
Dénominateur de 4
Pour avoir connaissance du gain d’une telle cote, la formule applicable consiste à faire la division des deux chiffres de la fraction pour ensuite faire la multiplication du résultat obtenu par votre pari. Par exemple, pour une cote de 12/4 pour laquelle vous avez parié 10 euros, le calcul à faire est le suivant : 12/4 = 3 x 10 = 30 euros en poche en cas de victoire.
Dénominateur de 10
Pour un Dénominateur pareil, il faut juste faire l’addition des deux chiffres de la fraction pour avoir connaissance de votre gain. Ainsi, pour une cote de 23/10, cela nous procure 23+10 = 33 euros de gain.
Enfin, il faut simplement considérer que le plus simple pour faire l’interprétation de ces cotes reste de penser que plus les gains sont considérables, plus les probabilités de remporter sont limitées. Il vous revient de faire le calcul selon votre sens du jeu.
Cerner la cote pmu
La notion de cote est capitale dans les paris de chevaux. Il y a une différence entre la cote des paris hippiques et celle des autres paris sportifs étant donné que les paris hippiques sont mutualisés. Cette différence est à l’origine de plusieurs incompréhensions de la part des débutants en paris hippiques, qui en général ont l’habitude du principe des cotes « fixes » applicables dans les autres disciplines sportives. Par conséquent, il y a une différence de cote entre les bookmakers turf, non pas du fait d’un autre coteur mais à cause du volume des paris.
Autant la cote baisse, davantage le gain sera faible
Bien évidemment la cote hippique indique l’importance du gain attendu en cas de victoire du pari comme cela se passe dans toute discipline sportive, cependant la cote indiquée lors de la prise du pari ne va être celle employée pour le paiement des gains. Il s’agit d’un élément très important à considérer : au turf, il n’y a pas de coteur comme c’est le cas dans d’autres disciplines sportives, la cote finale est déterminée par tous les enjeux misés.
Cote fixe et pari mutualisé
Le pari mutualisé, qui encadre surtout les paris sur les courses hippiques, entre en contradiction avec le pari dit à cote fixe pratiqué en général dans les pays anglo-saxons. Dans le schéma du pari à cote fixe, un coteur qui œuvre au service d’un bookmaker, détermine la cote sur la base de son analyse de l’évènement sportif (en ce qui nous concerne une course hippique) et le bookmaker encaisse les paris suivant les cotes établies par son coteur. Avant l’apparition du pari mutualisé, le coteur et le bookmaker se trouvaient être la seule et même personne officiant sur les hippodromes dans le but de réunir les paris et reverser les gains. Les paris étaient à cote fixe, ce qui signifie que lorsqu’il y a victoire, les gains versés représentaient la valeur de la cote lors de la prise de la mise multipliée par le pari. Dans le schéma des cotes fixes, le bookmaker porte un intérêt direct au résultat de la course, en réalité, il va garder toutes les mises jouées sur des chevaux perdants amputées du montant à reverser aux joueurs gagnants.
En fixant de manière habile les cotes, le bookmaker peut aisément remporter énormément d’argent. De nos jours par extension, on parle de bookmaker dans un contexte de paris hippiques cependant depuis l’avènement des paris mutualisés sur les courses hippiques, il ne s’agit plus d’une expression tout à fait convenable. En réalité, dans le contexte du pari mutuel, l’organisme qui recouvre les paris (que l’on désigne donc par lapsus linguae bookmaker) n’est plus du tout intéressé par le résultat de la course. Tous les enjeux misés par les turfistes est déposé dans un pot commun et ensuite redistribué aux joueurs gagnants au prorata de leurs paris (pondéré par la cote du cheval qui a bénéficié de leur mise) déduction faite d’un prélèvement réalisé par le bookmaker (défini par la loi et qui est d’approximativement 15% dans le cas du pmu) et rend possible le financement des sociétés qui organisent les courses de chevaux, les taxes et le bookmaker lui-même.
Comment se fait le calcul de la cote d’un partant ?
La cote finale d’un partant est donc à posteriori définie, quand tous les paris sur la course dans leur ensemble ont été encaissés. En faisant le calcul du nombre de joueurs qui ont misé sur une combinaison et le montant total des mises sur cette combinaison par rapport à la somme encaissée sur le type de pari correspondant, le bookmaker est capable de montrer la cote finale pour chacune des combinaisons gagnantes. On utilise alors l’expression « rapport » dans la mesure où la cote représente le facteur multiplicateur qui rend possible le calcul des gains. Aucun bookmaker ne publie de cote pour les paris compliqués avant le terme de la course. La cote qui est rendue publique pour chaque partant avant le début de la course représente la cote qui est établie sur la base des paris réalisés au jeu simple gagnant. En misant sur un partant, le turfiste fera par conséquent évoluer sa cote à la baisse tout en occasionnant la montée de la cote des autres partants de la compétition. Cette évolution sera davantage plus forte que la somme du pari va être élevée, pondérée cependant par le montant total des mises réalisées sur ce partant. De fait, il est possible que dans des petites courses, les cotes fluctuent vite sur uniquement la base d’un certain nombre de paris, puisque le montant total des mises est faible, en revanche, dans les courses de chevaux de renom, une évolution de cote est souvent très significative, puisque cela veut dire qu’elle a résulté d’un pari à montant considérable (plusieurs milliers d’euros) : est-ce qu’il faut suivre ? Tout est fonction de ce que le turfiste qui ait effectué la mise soit un parieur avisé ou simplement un flambeur…
Pour quelle raison est-ce que la cote évolue ?
Comme nous l’avons abordé dernièrement, la cote évolue par conséquent tout au fil du temps suivant les mises réalisées par les turfistes. On différencie essentiellement 3 cotes : la première cote, la cote actuelle et la cote finale (exemple avec la cote du quinté du jour). La publication de la première cote est souvent faite à la veille de la course et représente une cote probable du partant. La publication de la cote actuelle est assurée par les bookmakers le jour de la course généralement à partir de 10h. Dans le cas du PMU, la cote est actualisée chaque 30 minutes puis minute par minute à 10 minutes du départ de la course. La publication de la cote finale est faite aussitôt la course achevée, après calcul de la somme totale collectée sur chaque combinaison.
Avant l’ouverture des paris sur chevaux et la prise des paris sur Internet, la cote du matin correspondait à plus de 90% du montant total des mises prises sur une course, dès lors on était avisé qu’un progrès de la cote quelques minutes avant la course pouvait être un signal fort. Cependant, à l’heure actuelle, davantage de turfistes sont conscients qu’il importait beaucoup de patienter le dernier instant (contrairement aux paris sportifs) pour disposer d’autant d’information possible sur la course (surtout les non partants) avant de mettre un pari dans la mesure où la cote est mutualisée, il est par conséquent devenu très complexe de créer une corrélation entre les progrès de cotes tardifs avec un signal fiable pour faire le bon pronostic.
Doit-on considérer la cote d’un partant dans un pronostic pmu ?
La question est très pertinente et mérite d’être posée. Comme mentionné dernièrement, la cote indique l’intérêt des joueurs pour un partant. Supposons que tous les parieurs soient systématiquement capables de réaliser le pronostic le meilleur pour la compétition, dans cette éventualité, ils miseront tous sur le même cheval, sa cote correspondra à 1 et la cote de tous les autres partants va exploser. Bien évidemment, ce modèle parfait n’est pas réaliste, et il ne serait de plus pas intéressant pour les parieurs car les paris ne ramèneraient à chacun que sa mise de départ et par conséquent aucun profit. Il est vrai qu’on ne perd rien, on ne réalise cependant pas non plus de profit. Les paris suscitent par conséquent de l’intérêt à partir de l’instant où une partie des joueurs se comment d’erreur en faisant son pronostic turf.
Si on est capable de faire une étude correcte de l’ensemble des critères qui forment la course (les partants et l’ensemble des modalités des courses), alors il n’est pas utile de considérer la cote pour établir son pronostic hippique pour une course. Il faut en permanence être conscient que la cote indique le pronostic des autres joueurs qui sont l’écrasante majorité des turfistes novices, voir des joueurs à l’occasion. Pire encore, plusieurs bookmakers offrent des paris « automatiques » pour les joueurs n’ont aucune expérience, ces dispositifs de mise parient sur les partants ayant des cotes les plus basses pour suivre la masse et renforcer la tendance prise par la cote.
Il n’est par conséquent pas du tout conseillé de faire une étude de la cote au cours de l’établissement d’un pronostic, en revanche il est capital de considérer la cote au moment de la prise d’un pari (par conséquent après l’établissement du pronostic). En effet, en faisant l’étude de la cote lors de la prise du pari, on s’offre l’assurance de poser le pari chez le bookmaker le plus intéressant (celui qui offre la cote la plus élevée) si la cote est assez avantageuse, voire même on ne met pas de pari si la cote ne garantit pas un gain conséquent. Plusieurs joueurs font le choix de faire leurs paris quand bien même la cote est très basse en pensant que dans tous les cas, leur pronostic est crédible et que c’est même un signe motivant d’avoir une cote basse, cela veut dire qu’ils ne n’ont pas commis d’erreur vu que plusieurs joueurs misent également sur le même partant. Or une course de chevaux est sujette à des imprévus (disqualifications, chutes, etc.) qui génère une brèche hasardeuse qui ne doit aucunement être négligée, cette brèche de risque va dissuader un joueur avisé de poser un pari si la cote est trop faible puisque l’espérance mathématique liée à cet évènement est négative.
Faire bon usage des cotes du Quinté du jour
Il est possible de faire usage des cotes du Quinté de deux manières : pour comparer des bookmakers et / ou classer des chevaux.
Faire la comparaison des bookmakers
Le but de recourir à un comparateur des cotes du Quinté, c’est bien sûr de miser chez le bookmaker qui offre la cote la meilleure pour le cheval sur lequel vous souhaitez miser. Prenez garde toutefois aux miroirs aux alouettes du surbetting : il n’y en a pas ! Le surebet au turf est vraiment trop compliqué et coûteux. Il y a globalement un arbitrage des inefficiences entre bookmakers. Mais cela vaut la peine d’observer les cotes suggérées par les concurrents, par exemple celles de Zeturf sont en général plus avantageuses.
Faire le classement des chevaux
Les parieurs font énormément usage des cotes des chevaux du Quinté pour les classer en 3 catégories :
- Les Favoris du Quinté : il s’agit des chevaux les plus joués. On y déniche de bonnes bases pour le Quinté du jour.
- Ci-contre les favoris du Quinté de ce jour : Cristal River, Baladin Hongrois, Blues Des Landiers.
- Les Outsiders du Quinté : il s’agit des chevaux délaissés. On y déniche des chevaux intermédiaires, parmi lesquels quelques-uns sont solides avec certaines belles cotes.
- Ci-contre les Outsiders du Quinté de ce jour : Charmante Fierte, Picard Del Ronco, Tesauro, Barbue, Cash Okay, Ulhior du Beziau.
- Les Tocards du Quinté : il s’agit des chevaux les moins joués. On y déniche toutes les grosses cotes du Quinté, que quelques-uns désignent également par « les interdits ». Cependant les statistiques nous signalent que ces chevaux eux également ont voix au chapitre, leur grosse cote ne n’est par conséquent pas systématiquement censé être indicateur d’exclusion, quelques-uns méritent d’être repêchés ! Ci-après les Tocards du Quinté de ce jour : Rapido va Bene, Alaro, Vermeer Jarzeen, Valdenburg, Vincent Des Obeaux, Chant Des Sirenes.
En faisant l’analyse des cotes et de notre pronostic pour le quinté, vous n’allez sans doute pas être loin de la combinaison qui remporte pour cette course du Tiercé Quarté Quinté plus !
Bénéficier des mouvements de cotes
Maintenant que vous avez la main pour catégoriser les chevaux du quinté en favori, outsider ou tocard, l’observation du progrès de leur cote dans le temps s’avèrera un outil de travail puissant.
- Favori avec la cote en baisse : c’est ce qu’on nomme un favori confirmé, il s’agit du meilleur favori envisageable au PMU, notamment s’il figure dans notre pronostic !
- Favori avec la cote qui monte : soyez vigilants, il s’agit potentiellement d’un « faux favori », les parieurs observent de la méfiance ou font un arbitrage en faveur d’un autre cheval privilégié.
- Outsider avec la cote en baisse : tuyau ou bruit d’écurie de dernière minute, il est préférable d’observer encore la candidature de ce cheval qui susceptible de courir « caché » et s’approprier la victoire dans les derniers mètres.
- Outsider avec la cote qui monte : de moins en moins de parieurs placent leur confiance en lui, y-a-t-il une raison valable ou est-ce qu’il s’agit d’une opportunité ? Notre prono va vous donner une opinion objective sur le sujet
- Tocard avec la cote en baisse : un cheval improbable qui se met soudain à drainer quelques parieurs… s’agit-il réellement d’une chute de cote majeure ou une baisse de cote secondaire ?
- Tocard avec la cote qui monte : il s’agit sans nul doute de l’interdit du quinté ! Un cheval à éliminer sans hésiter… à moins que nos algorithmes l’aient retenu…
Modification de cote et réussite ne sont pas rigoureusement corrélées. Cependant, dans quelques conditions, il peut s’agir d’un aspect à considérer dans votre décision finale. Cela dit, ça ne va pas vous aider à anticiper le quinté car la cote ne fournit des informations que sur la distribution des enjeux en Simple Gagnant. Notre pronostic par contre inclut tous ces renseignements et se différencie par une représentation originale, qui met en évidence les probabilités de chaque cheval de terminer parmi les cinq premiers à l’arrivée du quinté.
Pour finir, il ne faut pas omettre que le favori des parieurs, le cheval chouchou du quinté, n’est victorieux que 30 % du temps. Il est vrai que la coqueluche de l’hippodrome termine placé dans 50% des compétitions, cependant une fois sur deux il ne figure pas sur le podium… La vérité est donc en général ailleurs, et la cote ne va pas nécessairement vous aider à la découvrir. D’où l’importance de faire usage d’une technique purement mathématique, qui ne considère pas des cotes, cependant seulement des variables quantitatives, non dépendantes de la qualité d’appréciation des turfistes.
Les autres conseils de Wannabet pour bien faire usage des cotes PMU
Quelle est l’utilité de la cote ?
- Sert à définir son potentiel gain
La cote définit le gain que va percevoir le parieur si son pronostic est exact.
Exemple : cote 2/1 (« 2 contre 1 »)
Pour chaque euro misé, vous allez toucher 2 euros si votre pari est exact.
Attention : La cote est juste à titre indicatif.
Par opposition au pari sportif où la cote est fixe et où le parieur a une connaissance exacte de son potentiel gain, au turf, la cote varie en permanence car elle est fonction des montants engagés dans le jeu par les parieurs à un moment donné.
La cote qui va déterminer vos gains n’est pas la cote actuelle pendant que vous faites votre pari, mais celle dont le calcul est fait par l’opérateur au terme de la course (pendant qu’il n’est plus envisageable de miser).
L’instant où vous faites votre pari n’est pas indifférent : il est préférable d’éviter l’empressement en pensant qu’un supposé code promo Betclic turf ou une quelconque offre actuelle vous offre la possibilité de placer gratuitement votre premier pari gratuitement.
Sert à avoir connaissance des favoris
Etant donné que les gains sont dépendants des montants pariés sur chaque cheval, ils reflètent la confiance placée par la communauté des turfistes en chaque cheval. On désigne par « favori » le cheval qui détient la cote la plus faible.
Sert de récapitulatif
- Petite cote (ex : 2/1) :
Le cheval est favori, donc il n’est pas très risqué de miser sur ce cheval et votre marge d’erreur est par conséquent moindre ; ce qui veut dire que s’il remporte effectivement la victoire, les gains ne vont pas être très élevés
- Grosse cote (ex 100/1) : Le cheval est donné perdant, donc peu de parieurs imaginent que le cheval va remporter la course ; ce qui veut dire qu’il est risqué de pronostiquer ce cheval parmi les vainqueurs ; mais si le cheval déjoue les estimations des parieurs en remportant la compétition, les joueurs qui ont parié sur lui vont être très bien rémunérés.
La cote au turf : comment la jouer ?
Lien de la cote et du gain des parieurs
Règle de base = plus votre pari est risqué, plus il vous fera gagner gros s’il est gagnant
Plus clairement, cela veut dire que plus la cote est élevée (c’est-à-dire moins il y a de joueurs qui anticipent que votre cheval parié va gagner), et plus d’argent vous allez remporter si le cheval « rentre ».
Ne vous faites pas aveuglément confiance à la cote !
L’information que fournit la cote n’est pas implacable. De fait, il arrive de voir que de gros favoris (par exemple, des chevaux ayant une cote de 2/1 lors du départ) perdent la compétition.
En outre, contrairement à ce que l’on observe dans les paris sportifs, il y a au turf une variation de la cote jusqu’à l’arrêt des paris (généralement jusqu’à 10 mn précédant le début de la course), et quelques fois du tout au tout. En réalité, le turf se base sur un dispositif de paris mutuels et non sur un mécanisme de paris à cotes fixes, cela signifie que les turfistes jouent les uns contre les autres, et non contre l’opérateur.
Pour le prix de France 2012, tandis que nombreux pariaient sur Ready Cash qui affichait une petite cote, Royal Dream l’a gagné et sa cote a pu enchanter bien des turfistes qui avaient parié sur lui.
Sur quel site obtenir les meilleures cotes ?
Tout est fonction de vos enjeux
Dans l’absolu, il est n’est presque pas possible de dire quel site propose les cotes les plus élevées :
- Les opérateurs tendent à s’aligner les uns sur les autres
- Tous n’offrent pas une gamme identique de paris, autant en matière de meetings sur lesquelles parier qu’en matière de diversité d’enjeux probables sur un meeting
- Pour tel match un site offrira des cotes avantageuses, pour tel autre match ça va être un autre opérateur, etc.
Vous risquez donc d’essuyer une grosse perte de temps si vous vous attachez à faire votre inscription sur LE site qui affiche les cotes les plus pertinentes. Il faut donc vous baser plutôt sur vos habitudes de paris ou ceux qui vous tenteraient les plus :
- Vous désirez miser sur le tennis ? Le PMU online propose une belle gamme de matchs avec des cotes plus pertinentes pour ce sport que pour le foot.
- Vous souhaitez miser sur le foot ? Les cotes de Bwin sont un peu au-dessus, comme vous allez le voir dans notre article dédié aux paris sur la Ligue 1.
- Vous avez un certain intérêt pour les paris du type écarts de buts, nombre de buts pair ou impair, et autres paris particuliers ? PMU et Bwin en offrent chaque jour.
- Et la liste n’est pas exhaustive.
Vous l’aurez saisi, il ne s’agit par conséquent pas tant du niveau des cotes qui importe le plus pour faire le choix de son bookmaker mais plutôt vos envies de parieur et d’autres facteurs tels que les bonus de bienvenue…
Repérer le positionnement du bookmaker
Il est possible de ressortir certaines tendances à force de faire la comparaison des cotes. Soyez vigilants, leur valabilité n’est pas absolue pour toutes les compétitions, ce ne sont juste que des moyennes :
- Pour les outsiders, PMU a en général les cotes les plus élevées
- Pour les favoris, Betclic en a d’un peu meilleurs surtout pour le pari au football
De manière globale, les différences entre les bookmakers ne se limitent pas réellement à ça. Le nombre de meetings représentés assorti d’une offre intéressante pour les nouveaux parieurs nous paraissents plus déterminants.
Comparer les cotes d’une compétition
Pour trouver de façon ponctuelle les cotes les meilleures sur une rencontre sportive, vous avez deux alternatives :
- Vous êtes inscrit auprès de bookmakers différents : il vous faut dans ce cas, faire la comparaison des cotes en allant sur leurs sites respectifs.
- Vous désirez commencer les paris ou gagner du temps : faites usage d’un comparateur de cotes, vous serez alors en mesure de vite vous faire une idée des opérateurs qui offrent les cotes les meilleures.
Dans les deux éventualités, vous ne serez pas en mesure de bénéficier d’une toute manière qu’en vous inscrivant auprès de nombreux bookmakers, car tantôt tel offre la cote la plus intéressante, tantôt tel autre. Mieux, les plus passionnés auront ainsi l’opportunité d’envisager effectuer un SureBet, un genre de pari nécessairement gagnant qui se fonde sur une comparaison pareille.
Savoir comment jouer des cotes
Parieur audacieux ? Misez sur les cotes les plus élevées !
L’idéal est de miser sur la cote la meilleure si votre mise est remboursée. Cette proposition est offerte aux nouveaux joueurs par quelques bookmakers pour les motiver à jouer. C’est ce qu’il en est par exemple pour l’offre de bienvenue PMU ou Betclic :
- Si vous remportez, vous allez empocher énormément d’argent.
- Si vous perdez, l’opérateur va rembourser votre mise, et vous n’allez par conséquent rien perdre.
Les bookmakers offrent des cotes très fortes sur les sportifs ou les chevaux dont les chances de remporter sont faibles : par exemple, sur tel cheval qui a totalement manqué ses récentes courses ou sur telle équipe de rugby qui a zéro chance face aux All Blacks.
Mais si vous appréciez prendre des risques, pourquoi ne pas essayer votre chance et faire ce qu’on nomme la technique des outsiders ? En réalité, si d’aventure vous gagnez votre mise, vous toucherez des gains vraiment énormes !
Néanmoins, il n’est pas utile de faire des paris insensés : il est bien possible qu’une cote soit à 500 sur la victoire de la Moldavie dans le cadre de la prochaine coupe du monde, on ne peut honnêtement pas avancer qu’il est là question d’un enjeu intéressant. Sachez par conséquent vous conformer tout au moins à la réalité et aux pronostics.
Contenu vérifié le 01/11/2018 par Romain Marrot, Conseiller indépendant en poker et paris sportifs
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