Paris hippiques : chez quel opérateur jouer ?
Plusieurs sites proposent des paris en ligne. Le challenge pour le joueur sera d’abord de trouver ceux qui lui conviendront le mieux, surtout en termes de sécurité, de diversités de paris, des bonus et de l’aisance dans la gestion de votre compte et de vos paris. Dans ce dossier, nous vous dévoilons les critères et conseils qui vous permettront de dénicher les meilleurs opérateurs de paris hippiques.
Les différents types de paris hippiques
Sommaire
En France l’univers du turf est très actif, avec près de 6 millions de joueurs, pour un chiffre d’affaires dépassant le milliard d’euros. Une bonne partie de ces chiffres transite pas les sites des bookmakers qui exercent en ligne. En tant que parieur, vous avez non seulement la possibilité de jouer, mais aussi de suivre les courses en vidéo live tous les jours de l’année.
Les paris hippiques ne sont des fruits du hasard. Le joueur doit considérer plusieurs éléments afin d’affiner ses pronostics et empocher des gains. Ici, nous vous expliquons les divers types de paris que vous pouvez faire, ainsi que ce que chacun d’eux implique.
Les paris standards sont ceux que vous retrouverez sur tous les sites de paris hippiques. Leur nom peut être modifié, mais le principe demeure le même chez tous.
Le pari sportif simple
C’est le plus aisé des paris hippiques, raison pour laquelle on le conseille aux débutants. Si vous voulez avoir plus de chances d’empocher des gains au début, il est recommandé de s’orienter vers ce type de pari qui offre plus de chances de victoires. Le pari simple consiste à parier sur le cheval qui gagnera la course. Vous pouvez jouer le pari simple ‘’gagnant’’ où vous devez juste désigner le vainqueur de la course. A défaut de cela, vous pouvez jouer le pari simple ‘’placé’’ où vous désignerez un cheval qui devra figurer parmi les 3 premiers à l’issue de la course, si celle-ci a 8 partants ou plus. Pour les courses ayant 4 à 7 partants, le simple ‘’placé’’ consistera à choisir un cheval qui devrait figurer parmi les 2 premiers.
Exemple de pari simple :
- Pari simple gagnant : vous pronostiquez que le cheval n°2 gagnera la course. Si cela arrive effectivement, vous remportez votre pari
- Pari simple placé : vous choisissez le cheval n°5 pour une course ayant 9 partants. Si ce cheval figure parmi les 3 premiers, vous remportez votre pari. Si la course a 7 chevaux par exemple, vous gagnerez si votre cheval figure parmi les 2 premiers à l’arrivée.
Notre astuce est de jouer les paris simples placés, surtout si vous êtes débutants. Le gain est faible, mais la chance de remporter est vraiment présente. Aussi, en jouant les chevaux favoris vous augmenterez vos chances de victoires, même si le gain n’est pas conséquent.
Le pari couplé
Le couplé consiste à miser sur deux chevaux ensembles. Ici, le risque est plus élevé, mais à la limite du gain. Vous avez le choix entre le pari couplé ‘’gagnant’’ et le pari couplé ‘’placé’’. Pour le couplé gagnant, vous choisirez les deux chevaux qui finiront premiers à l’arrivée de la course. Mais si vous jouez le couplé placé, il suffit que vos deux choix soient parmi les 3 premiers à l’arrivée, pour une course de 8 chevaux minimum.
Exemple de pari couplé :
- Couplé gagnant : vous choisissez par exemple les chevaux 2 et 8 comme étant les gagnants. Si les deux terminent premiers, vous remportez votre pari.
- Couplé placé : pour les même numéros de chevaux, vous gagnez si les deux figurent parmi les 3 premiers à l’issu de la course.
Le Pari Trio
Le Trio est un pari qui consiste à choisir les 3 chevaux qui finiront premiers à l’issu de la course. Ici, vous avez l’opportunité de parier entre le Trio simple et le Trio ordre. Le Trio simple consiste à déterminer ces 3 chevaux sans notion ordre. Mais dans le second cas, l’ordre doit être respecté pour que vous gagniez.
Exemple de Trio :
- Trio simple : vous choisissez les chevaux n° 3, 5 et 7. Si ces trois arrivent premiers à l’issu de la course, vous remportez le pari quel que soit leur ordre d’arrivée.
- Trio Ordre : pour les mêmes numéros de chevaux, il faut que l’ordre d’arrivée des 3 chevaux soit exactement comme vous l’avez pronostiqué.
Le 2 sur 4
Ici, il s’agira de pronostiquer sur 2 des 4 chevaux qui seront premiers à l’issue de la course.
Exemple de pari 2 sur 4
- Vous choisissez les chevaux 5 et 7. Si à l’arrivée, ces deux chevaux font partie des 4 premiers, vous remportez votre pari.
Le Tiercé
C’est un pari populaire, crée en 1954 par PMU. Ici, vous devez déterminer les 3 premiers chevaux d’une course, dans l’ordre ou de désordre. Si vous réussissez à bien pronostiquer dans l’ordre, vous remporterez le jeu dans le rapport ordre. Dans le cas contraire, ce sera le rapport dans l’ordre. Sachez que la victoire dans l’ordre apporte un gain plus important que celle du désordre.
Exemple de Tiercé
- Vous choisissez les chevaux 3, 5 et 7. Si les trois arrivent premiers à l’issue de la course, vous gagnez votre pari quel que soit l’ordre d’arrivée.
- Vous choisissez les chevaux 5, 2 et 9, en prenant soin de les lister dans l’ordre 5-2-9. Si les résultats à l’arrivée l’indiquent tel quel, vous remportez le Tiercé ordre.
Le quarté
Le quarté consiste à pronostiquer sur les 4 chevaux qui termineront premiers à l’issue de la course. Le rapport de gain se fait dans l’ordre et le désordre. Dans l’ordre, vous empochez une plus grosse somme. Aussi, si vous avez la chance que le ‘’numéro+’’ inscrit sur votre ticket est tiré au sort, vous empochez 10 fois la somme gagnée au pari.
Exemple de Quarté+
Vous choisissez les chevaux 10, 5, 2 et 6. Si à l’issue de la course, ils arrivent premiers, vous empochez les gains. Si heureusement l’ordre d’arrivée est celui inscrit sur votre ticket, vous empochez le rapport ordre.
Le quinté+
De tous les paris, celui semble être le plus célèbre initié par PMU. Il consiste à choisir les 5 premiers chevaux d’une course, dans l’ordre ou le désordre. Si à défaut d’avoir un pronostic turf exact, vous réussissez à déterminer les 3 ou 4 premiers, vous gagnez un bonus. Aussi, si vous avez la chance que le ‘’numéro+’’ inscrit sur votre ticket est tiré au sort, vous empochez 10 fois la somme gagnée au pari.
Exemple de quinté + :
Pour une course dont les 5 premiers à l’arrivée portent les numéros 14-23-3-9-16
- Si votre pari est de 14-23-3-9-16 vous gagnez votre quinté dans l’ordre
- Si votre pari est de 23-14-16-9-3 vous gagnez votre quinté dans le désordre
- Si votre pari est de 14-23-3-9-8, vous avez droit au bonus 4
- Si votre pari est de 14-23-3-4-7, vous avez droit au bonus 3
Comment choisir son bookmaker au turf ?
Avant d’opter pour un bon site de turf, certains éléments doivent être pris en considération car ils indiquent si ce bookmaker est bien ou pas. Parmi eux, il y a :
Le nombre de parieur exerçant sur le site
Les paris au Turf fonctionnel sous forme de pari mutuel. Un site ayant assez de parieurs vous offrira des cotes stables, une bonne diversité de paris et des tirelires intéressants.
La bonne diversité des paris et leur fréquence
Pour un parieur, il est important que le bookmaker propose plusieurs types de paris et ce, de façon régulière. Certes, les paris originaux et « spécial maison » sont toujours les bienvenues, mais il faudrait que le site vous les propose presque tous les jours. Choisissez un site ayant une bonne base de paris, même ceux-ci sont standards ou simples.
Un service client de bonne facture
Vous n’aurez pas à vous inquiéter de cet aspect si vous optez pour un des sites de paris hippiques que nous vous indiquons. Il est indispensable que votre site vous fournisse des informations détaillées sur l’univers des courses de chevaux et facilite vos premiers pas. un bon site de paris vous donnera accès aux infos sur les performances des chevaux, les jockeys, des analyses et autres détails pouvant vous aider à parfaire vos pronostics.
Un intéressant bonus de bienvenue
Pour faire vos premiers pas sereinement, les bookmakers vous proposent des bonus de bienvenue défiant la concurrence. Certains sont particulièrement intéressants et requièrent très peu de conditions. N’hésitez pas à choisir ce qui vous arrange le plus.
S’inscrire sur un site de paris hippiques : est-ce légal ? Quels sont les avantages ?
Avec la création de l’ARJEL en 2010, les jeux en ligne sont désormais ouverts à tout résidant français ayant au moins 18 ans. Certains bookmakers ont donc reçu leur agrément, à l’instar de PMU.fr, Betclic.fr, Zeturf.fr, Genybet.fr, Unibet.fr, et France-pari.fr. Vous jouerez donc en toute légalité si vous avez un compte chez ces bookmakers.
Parmi les avantages dont vous bénéficierez, il y a :
- Le fait d’exprimer votre passion sur une plateforme adéquate correspondant à votre profil
- Le bonus de bienvenue offert aux nouveaux parieurs. Le montant diffère selon le bookmaker. Chez PMU, vous aurez 100€ de paris gratuits, 250€ chez Betclic, 250€ chez Zeturf, 250€ chez Genybet, 20€ chez Unibet.fr et 200€ chez France-pari. Rien ne vous empêche de vous inscrire chez tous ces opérateurs et de profiter de tous les bonus.
- Le fait de parier sur des paris exclusifs tels que le Quinté+ de PMU ou encore le ZE4 de Zeturf.fr
- Faire une comparaison de cotes et cherchez les rapports qui vous avantagent le mieux pour le jeu simple
Pour avoir votre compte joueur, il vous suffit de cliquez sur l’un des liens de cet article pour être redirigé vers les sites des opérateurs.
Qu’appelle-t-on courses hippiques ?
Les courses hippiques sont des courses de chevaux qui se déroulent dans hippodrome avec pour objectif la victoire d’un cheval.
Les distances varient en fonction des courses. Un hippodrome dispose généralement de plusieurs pistes avec diverses distances qui seront arrangées pour accueillir une course donnée. Certains chevaux sont destinés à certains types de courses selon leur âge et leur race. Habituellement la finesse et la rapidité sont des critères de choix d’un bon cheval.
Les courses les plus prestigieuses sont réservées aux meilleurs chevaux. Elles se déroulent en France, en Angleterre et aux Etats Unis.
Autrefois, PMU était le seul opérateur légalement autorisé à recevoir des paris hippiques. Mais depuis qu’il a été décidé d’une ouverture de concurrence, plusieurs bookmakers ont obtenu leur agréent. C’est le cas par exemple de Zeturf, un concurrent de taille à PMU.
Bienvenue sur Wannabet, le site qui vous fournit tous les détails sur les paris hippiques. Ici, vous trouverez toutes les informations nécessaires sur les courses, les réunions, les astuces de paris et autres détails pouvant vous permettre de mieux aborder l’univers hippique.
Le Turf est l’expression qui représente les courses hippiques. Si autrefois peu de personnes s’y intéressent, la filière comprend de plus en plus d’adeptes. C’est la raison pour laquelle en 2010, d’autres opérateurs ont eu l’opportunité de recevoir leur agrément afin d’animer la concurrence face à PMU, sur Internet.
N’hésitez pas à consulter notre fiche dédiée aux opérateurs agrées de l’ARJEL pour choisir votre bookmaker. Une rubrique est aussi dédiée aux astuces et techniques de paris hippiques.
La création du pari hippique en France
Le XVIIème siècle a été marqué par la multiplication des courses de chevaux et la création des hippodromes. Dès lors, la filière est devenue la discipline sportive la plus célèbre auprès du peuple jusqu’au XIXème siècle.
Les courses de chevaux ont toujours attiré les parieurs. Seulement, les promoteurs étaient si préoccupés par le profit que les conditions dans lesquels elles se déroulaient étaient devenues préoccupantes. Il a fallu que les autorités interviennent dans le processus afin d’y apporter un peu d’ordre. Le 2 juin 1891, il y a eu une loi qui imposait la redistribution des sommes totales misées aux gagnants, après déduction d’une marge au profit de l’Etat, des promoteurs de la course et des écuries de chevaux : c’est la naissance du pari mutuel.
Autrefois, les cotes étaient fixées et confirmées au moment des paris. Mais avec la réglementation, elles fluctuent selon les mises enregistrées sur les chevaux, tel que nous le connaissons aujourd’hui. Les paris sont alors acceptés dans les hippodromes, mais aussi dans les cafés de jeu de PMU. Le parieur avait le choix entre les paris simple, gagnant, placé, jumelé, les combinaisons, ou encore le tiercé. les courses variaient entre le trot, les obstacles et autres. Il y a peu de gagnants à l’époque, mais les paris hippiques permettaient de perfectionner la race chevaline et d’engraisser les caisses de l’Etat, ce qui contribuait à l’intérêt général.
Les courses de chevaux ne datent pas d’aujourd’hui. Depuis l’antiquité, on assistait déjà aux courses de chars et de chevaux montés. Si en Grèce, on penchait plus, durant les jeux Olympiques, pour la gloire et la pureté, à Rome, la priorité était aux jeux du cirque aboutissant parfois aux batailles rangées entre les fans débordés.
Au l’orée du Moyen âge, sous Charlemagne, les courses faisaient partie des prouesses guerrières. Ce fut au temps de Bayard, cheval des quatre fils Aymon, gagnant d’une épreuve ayant 400 marcs d’argent de dotations. Les courses étaient plus motivées pat l’orgueil et la magnificence. Athelstane reçut en cadeau un groupe d’étalons d’Hugues Capet, chevaux estimés comme étant de sang arabe.
C’est grâce aux croisades qu’on découvrira le cheval arabe en Occident, ce qui aboutira plus tard à l’époque de vraies courses ayant des règles et codes.
Le réalisme et le pragmatisme faisaient déjà partie du vocabulaire des anglais dès le Moyen Age. Ils ont très tôt su expérimenter la vitesse, l’endurance et l’énergie du sang du cheval arabe. Richard Cour de Lion figure parmi les précurseurs de l’élevage exploitant le potentiel arabe, ayant vite saisi les avantages qui peuvent découler d’un mélange de sang oriental. Il croise alors les juments locales avec les étalons arabes importés. Quelques années plus tard, a eu lieu la première course organisée par ses soins en Europe, avec une dotation de 40 livres d’or.
Les importations des étalons arabes se poursuivirent de plus belle dans les siècles suivants, sans méthode et de façon archaïque. Cela a eu néanmoins l’avantage de perfectionner la race chevaline anglaise, avec notamment les premiers signes de la compétitivité chez les chevaux. Dès lors, Henri VIII créa la « St George Bell ».
Aux trophées hippiques habituels se complétèrent les « plates » et plateaux d’orfèvrerie. Les courses deviennent plus nombreuses, populaires, et diversifiées. Dans les villages, des obstacles naturels étaient franchis pour faires des courses, des disciplines sportives. C’est de ces épreuves que découlent aujourd’hui le Cross.
La rigueur vient des Stuarts qui ont décidé de régir la filière. Les réglementations ont été initiées par Jacques 1er (1603-1625), qui a d’ailleurs crée le premier hippodrome à Newmarket.
Les courses réglementées deviennent de plus en plus nombreuses sous Charles 1er et Charles II (1660-1685), provoquant l’intérêt de la Cour et des « Cockneys » de l’époque.
Comme on pouvait s’y attendre, les dotations deviennent de plus en plus conséquentes, la demande en chevaux également. Les importations ne concernèrent plus seulement les étalons arabes, mais également des juments, encore appelé « Royal mares ». Dès lors, on voit éclore une nouvelle race issue de choix méticuleux, en fin de XVIIIè siècle sous Guillaume III (168-1702), des chevaux qui se présenteront comme les ancêtres du longiligne pur-sang anglais.
Guillaume III créa le premier « Stud-book » dédié à Byerley Turk, Darley Arabian et Godol-phin. Byerley Turk fut le cheval d’armes du Capitaine Byerley que ce dernier a ramené à Budapest. Darley Arabian provient de chez un éleveur d’York à Palmyre, qui l’avait obtenu de son frère contre un fusil de chasse.
Godolphin est un cadeau royal que fit Bey de Tunis à Louis XV, que ce dernier n’aima guère. Le cheval trainait alors une voiture d’arrosage à Paris, avant d’être remarqué par un voyageur anglais, connaisseur en chevaux. Ce fut lui qui l’acheta à bas prix, pour ensuite le revendre à Lord Godolphin, de qui l’animal tire son nom.
Ces trois chevaux ont été vraiment sportifs, et bien procréé au haras. D’eux, on tira des mâles et femelles, qui, à leur tour contribuèrent de par leur sang à la création d’une race nouvelle.
En 1748, il y a eu la naissance de Matchem, de Herod en 1758, puis d’Eclipse 1764, un étalon exceptionnel qui remporta toutes les courses auxquelles il a participé. Il a également eu beaucoup d’enfants, dont on estime que le sang coule dans 90% des pur-sang français. Ces chevaux ont été à l’origine de la nouvelle race de pur-sang.
Pendant que la race chevaline se perfectionne, les codes sont de mieux en mieux établis durant le XVIIIè siècle. Le Jockey-Club fut créé en 1750, comme un groupe aristocratique, qui plus tard inspirera les autres pays. Le Jockey-Club français fut crée 23 ans après, soit en 1773.
Les Anglais ont donc été les précurseurs de la culture de la vitesse dans l’élevage des chevaux. Ils mixèrent les performances du sang arabe aux autres afin de créer une race originale, méticuleusement élevés pour aboutir à des chevaux de classe supérieure à l’arabe, ayant des rayons plus longs et la musculature plus consistante. Cette nouvelle race est propice à la compétition, mais aussi très appréciée au haras : ce sont les pur-sang.
Avec la création de ces pur-sang, l’Angleterre avait déjà une longueur d’avance sur les autres pays dans le processus de perfectionnement de la race chevaline. Ce n’est qu’après que les autres commencèrent à se rattraper, notamment grâce aux importations. Dès lors, de nombreuses courses ont été mises en place pour les meilleurs chevaux, suscitant de plus en plus d’engouement. Plusieurs années ont été le témoin des diverses étapes de l’organisation des courses réglementées, notamment 1833, l’année au cours de laquelle la France des avancées majeurs dans le secteur, grâce à trois événements majeurs ayant contribué à l’organisation des courses telles que nous les connaissons de nos jours.
Les autres Paris hippiques
Qu’est ce que le PMU ?
Le pari mutuel urbain est un type de pari dont la somme totale des mises est redistribuée aux gagnants, en fonction de la mise initiale des parieurs et ce, après déduction de la marge bénéficiaire du bookmaker.
Fonctionnement des paris hippiques : 10 techniques pour mieux les aborder
Cette section est consacrée aux astuces nécessaires à de bons paris. Ce sont des bases indispensables dont vous avez besoin avant de débuter vos mises.
Nous avons regroupé les 10 questions les plus posées par les débutants afin d’apporter les éclaircissements nécessaires.
Le turf est une discipline sportive ou un jeu de hasard ?
On ne saurait affirmer que le hasard ne fait pas partie du turf. Mais c’est une discipline sportive ayant plusieurs éléments en prendre en considération tels que le physique du cheval, le driver et la distance d’une course. Le cheval est accompagné par son jockey habituel et qui courra sur une distance favorite sera plus à son avantage.
Comment fonctionnent les paris hippiques tels que le simple, placé, tiercé, quarté, quinté et autres ?
D’abord, vous devez savoir que les paris hippiques sont enregistrés sur 3 genres de courses de chevaux : le plat, le trot et la course d’obstacles.
Le plat est la course la plus populaire, mettant en compétition des chevaux qui galopent sur une distance de nombreux kilomètres.
La course d’obstacles est également une course de galop de plusieurs chevaux, mais avec des obstacles le long de la distance. Ces obstacles peuvent être des haies, des barres, des bassins et autres.
Quant au trot, c’est une course au niveau de laquelle le galop est formellement interdit, sinon le cheval sera disqualifié. Les chevaux en compétition doivent trotter jusqu’à la ligne d’arrivée.
La dissemblance entre les courses de plat et d’obstacles est que le driver ne chevauche pas l’animal, mais le conduit depuis son sulky rattaché.
Les paris hippiques fonctionnent en mode mutuel, c’est-à-dire que les joueurs parient quasiment entre eux. C’est la somme totale des mises qui est départagée entre les gagnants après déduction de la marge du bookmaker et de l’Etat. Chaque gagnant recevra des gains en fonction du type de pari effectué et du montant de sa mise. C’est le même mode de fonctionnement chez PMU, Zeturf, Genybet, Betclic Turf, etc.
Plusieurs genres de paris sont disponibles chez les opérateurs, les plus populaires étant :
- Le pari simple : il consiste à choisir un cheval que vous jouerez en ‘’simple gagnant’ ou en ‘’simple placé’’. En simple gagnant, il doit nécessairement remporter la course pour que vous empochiez le gain. En simple placé, il doit figurer parmi les 3 premiers à l’arrivée d’une course de plus 8 chevaux ou plus. Si la course comporte entre 4 à 7 chevaux, votre cheval doit figurer parmi les 2 premiers pour que vous empochiez votre gain.
- Le Tiercé : c’est un pari standard de PMU qui consiste à choisir les trois chevaux qui finiront premiers de la course, dans l’ordre ou le désordre.
- La Quarté+ : il consiste à déterminer les 4 chevaux qui finiront premiers de la course dans l’ordre
- Le Quinté+ : c’est le plus célèbre des paris proposés par PMU. Il consiste à choisir les 5 chevaux qui prendront les 5 premières places à l’issue de la course, dans l’ordre. En jouant à ce jeu, vous bénéficiez d’un numéro+ sur votre ticket qui participera au tirage au sort. Si vous trouvez le bon ordre du quinté+ et votre numéro est vainqueur du tirage au sort, vous empocherez 10 fois le montant de votre gain.
Pour essayer ces paris, cliquez sur le lien d’un des opérateurs que nous vous conseillons, car ils sont tous agrées de l’ARJEL.
Quel type de pari hippique est idéal pour un débutant ?
Les paris basiques sont les mieux adaptés aux débutants. A cet effet, il est indiqué de vous essayer du simple gagnant ou placé, au 2 sur 4 et au Multi. Le 2 sur 4 consiste à choisir 2 chevaux qui seront parmi les 4 premiers à l’issue de la course. Le pari Multi consiste à choisir entre 4 et 7 chevaux parmi lesquels se trouveront les 4 premiers chevaux de la course. Vous pouvez y jouer chez Zeturf, Genybet, Betclic Turf et PMU.
Le gagnant d’une course est-il le cheval ou son jockey (driver) ?
Ce sont les deux qui remportent la victoire, puisqu’ils forment un couple. Si un cheval s’entend bien avec son driver, c’est forcément avantageux. Cependant, il y a de bons chevaux qui remportent la course malgré que leurs jockeys ne soient à la hauteur. Mais si un cheval est peu performant, même un très bon jockey ne ferait pas grand chose.
Comment détermine-t-on la cote d’un cheval ?
La cote d’un cheval est fixée en fonction de la totalité des mises effectuées sur les concurrents d’une course. Si les parieurs misent assez sur un cheval, il sera le favori, ce qui fera baisser sa côte. En revanche, le cheval qui obtiendra le moins de mises verra sa cote s’élever.
Exemple : considérons 3 chevaux inscrits pour une course. Le cheval 1 reçoit une mise de 15€ du joueur 1, le second une mise de 10€ d’un joueur 2 et le 3ème une mise de 20€ d’un joueur 3.
La cote du cheval 1 sera de (10+20)/15, soit 2 contre 1. En cas de victoire du cheval 1, le joueur 1 empochera 20€ de surplus.
Remarque : les cotes et les rapports d’une course diffèrent selon le bookmaker (Zeturf, Genybet, Betclic Turf, PMU, etc.). C’est la raison pour laquelle il est recommandé d’avoir un compte chez plusieurs opérateurs afin de bénéficier des situations favorables.
Parier sur un cheval à forte cote, 50 contre 1 par exemple, implique-t-il défaite certaine?
Pas forcément. Une forte cote d’un cheval veut simplement dire que les parieurs ont préféré d’autres chevaux. Il n’a donc eu beaucoup de mise. Mais cela n’indique pas une défaite certaine car il est possible que les joueurs fassent une erreur de jugement. Vous pouvez gagner sans décider de suivre la masse. D’ailleurs, on voit régulièrement les chevaux jugés non favoris disputer les 5 premières places de la course.
Est-il indispensable de se référer aux avis des experts du turf ? Cela augmente-t-il les chances de victoires ?
Vous devez distinguer qui sont réellement les spécialistes du turf, car il y a beaucoup de personnes qui se présentent comme tels, mais qui en réalité ne le sont pas vraiment. Plus éléments entrent en considération dans le jeu et vous devez consulter plusieurs les avis de plusieurs experts et rédactions en ligne afin d’affiner vos pronostics. Il y a plus de plaisir à faire son jeu qu’à empocher ses gains. Parmi les spécialistes de RueDesJoueurs, il y Rod Sydney, un spécialiste des courses de chevaux depuis plus d’une quarantaine d’année. N’hésitez pas à consulter régulièrement notre page dédiée aux pronostics turf afin d’être au parfum des bons coups.
Les sites de paris hippiques ont aussi leurs experts qui, chaque jour, aident les joueurs à faire de bons pronostics. Pour en profiter, il suffit d’avoir un compte joueur.
Peut-on empocher des gains aussi importants qu’au loto ?
Habituellement, les gains des paris hippiques ne sont pas importants, excepté ceux du quinté+ qui peuvent valoir des millions d’euros. Si vous jouez aux autres types de paris, vous empocherez des montants modestes, selon le pari et le montant de votre mise.
Cependant, prenez garde à respecter les principes de base relatifs aux paris en général, à savoir ne pas excéder votre budget initial, ne pas parier la somme prévue pour autre activité, et garder à l’esprit qu’en général, les parieurs ont un solde négatif selon les statistiques. Les jeux en ligne devraient donc demeurer un passe-temps pour vous.
Quels sont les règles à suivre durant les débuts ?
En débutant aux paris hippiques, il est conseillé de miser sur les chevaux favoris, ceux ayant une grande probabilité de victoire. Certes leur cote est plus petite, mais ils augmenteront vos chances de gains.
La seconde règle est de miser modérément aux paris. Ne mettez en jeu que de petites sommes. Si vous avez un compte chez un opérateur agrée de l’ARJEL tel que Zeturf, Genybet, Betclic Turf ou PMU, vus avez la possibilité de paramétrer vos plafonds de mises. Leur politique de Jeu Responsable vous permet aussi de demander le soutien des organismes d’aide, à l’instar d’Addictel, en cas de besoin.
Est-il plus intéressant de miser sur certaines courses que d’autres ?
Pour un débutant, nous vous déconseillons de parier sur les courses à handicap au galop. Pour ce type de course, les chevaux sont chargés de différents poids afin de leur offrir à tous la même probabilité de victoire. En tant que débutant, vous ne saurez pas forcément l’impact qu’un poids aura sur un cheval ou un autre et vous risquez d’être désagréablement surpris à l’arrivée de la course. Aussi, il est recommandé de ne pas faire confiance aux jeunes chevaux durant les courses de trot. Habituellement ils frôlent la nervosité, ce qui peut leur fait faire une faute passible de disqualification.
Le contrôle anti-dopage
Pour lutter contre les fraudes, les Sociétés de Courses ont instauré une réglementation des plus rigoureuses contre le dopage des chevaux. Dès lors, la filière hippique est la plus contrôlée en France, afin que les courses se déroulent dans les normes requises. Les tests sont réguliers et nombreux.
Qu’entend-t-on par dopage ?
Une course de chevaux est considérée comme une discipline sportive, et en tant que tel, tous les adversaires doivent concourir de façon réglementaire sans apports de substances illicites. Le dopage est une opération qui consiste à booster la performance d’un cheval ou d’un sportif grâce à des substances prohibées.
Le dopage d’un cheval est une tromperie non seulement envers les autres protagonistes, mais aussi les parieurs.
La lutte contre le dopage : l’affaire de tous
En France, les deux grandes sociétés de course sont la Société du Cheval Français pour les courses de trot et le France Galop pour les courses de galop. Les deux institutions coordonnent leurs activités en matière de lutte contre le dopage afin d’éradiquer cette activité qui portent atteinte à l’intégrité de la filière hippique. Ainsi, de concert, elles ont instauré une réglementation rigoureuse en la matière, laquelle est intégrée dans les Codes des Courses. Il est donc formellement interdit de faire ingérer un médicament ou un principe actif au cheval, d’effectuer une manœuvre d’ordre physique pouvant booster la performance de l’animal de façon artificielle.
Les contrôles anti-dopage peuvent se faire durant les entrainements de chevaux, au repos, avant et après les courses.
Les détails du contrôle anti-dopage en France
Les contrôles sont effectués :
- Par surprise à l’entrainement : il est donc interdit d’ingérer au cheval un traitement qui n’ait pas été prescrit par un vétérinaire, sous peine de sanctions. C’est le contrôle anti-dopage à titre préventif.
- Durant les courses : ils peuvent être faits sur les gagnants de paris PMU, les 5 premiers chevaux à l’issue des courses de quinté+, les 2 ou 3 chevaux qui ont fini premiers durant les courses prestigieuses, c’est-à-dire ceux de Groupe I et II, ou tout autre cheval pris de façon aléatoire. Le Service des Courses et Jeux peuvent, par ailleurs, décider de faire un contrôle sur un cheval à la suite de quelques informations qui leur sont parvenues.
Environ 20.000 contrôles sont faits chaque année dans la filière hippique contre environ 9.000 pour les sportifs, toutes disciplines confondues.
Procédure des contrôles anti-dopage
Les contrôles anti-dopage sont confiés à des vétérinaires mandatés par la Fédération Nationale des Courses Françaises (FNCF). Ils sont effectués à base des prélèvements d’urine et de sang de l’animal, qui sont ensuite transmis au laboratoire d’analyses de la Fédération, pour analyse. Ce laboratoire est réputé être l’un des plus sérieux au monde.
Qu’est-ce qui se passe en cas de résultat positif au contrôle anti-dopage ?
Si les prélèvements sont jugés contenant des substances interdites, ils sont transmis à un autre laboratoire pour confirmation. Si le test est confirmé positif, on envoie le dossier concerné aux Commissaires et la Société du Cheval Français (pour le trot) et France Galop (pour le galop). La première sanction est la disqualification systématique du cheval. Ensuite, il est mené une enquête plus approfondie pouvant aboutir à une amende de 15000€, à la suspension ou à la suppression de la licence de l’entraineur. L’animal est soit suspendu pendant un temps, soit définitivement interdit de course.
Contenu vérifié le 06/11/2018 par Romain Marrot, Conseiller indépendant en poker et paris sportifs
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